L'église Notre-Dame de l'Assomption
de Bagnères-de-Luchon

L'internaute interessé par l'histoire complète de l'église de Luchon et de ses peintures historiques trouvera de plus amples informations sur le site http://eglise.luchon.free.fr.
Les informations données ci-dessous en sont extraites.



L'actuelle église paroissiale de Bagnères-de-Luchon a remplacé en 1855 une petite collégiale romane édifiée vers le XIème siècle et remaniée à la Renaissance.

Depuis 1766 cette ancienne collégiale, est placée sous l'invocation de l'Assomption de la Vierge, vocable conservé depuis lors à la nouvelle église.

L'ancienne église était massive et d'exécution grossière. L'intérêt de cet édifice résidait dans son plan très original qui faisait d'elle la seule église dans le Comminges à présenter des absides s'ouvrant latéralement et formant croisillons.




Vers le milieu du XIXème siècle la petite église de Luchon se révèle insuffisante pour contenir le nombre toujours croissant de fidèles et de curistes en rapport avec le développement de la ville.

Mairie et Préfecture ayant donné leur assentiment, décision est prise en 1847 de démolir la collégiale romane pour rebâtir à la même place un édifice de plus grande capacité.

Le 1er novembre 1847 la première pierre est posée.

En 1855 la nouvelle église est achevée. Seule subsiste l'ancienne façade Ouest avec son portail Renaissance daté de 1541 et son clocher octogonal à 3 étages.




Le nouvel édifice est long de 50 m et large de 25 m (L'ancienne collégiale était inscrite dans un carré de 28 m de côté, avec une hauteur sous voûte de 10,50 m).

La nef unique sans piliers ni bas-côtés afin de permettre à chaque fidèle de voir l'autel et le célébrant, est large de 14 m.

Sa voûte en berceau s'élève à 18 mètres.




La nef unique sans bas-côtés. Les chapelles ont été créées à l'extérieur, entre les contre-forts.

En 1855, pour la nouvelle église qui vient d'être achevée, un orgue avait été achété pour la somme de 5.000 francs à Vincent Cavaillé-Coll, le frère aîné d'Aristide.
Treize ans plus tard, en 1869, cet instrument était hors d'usage. Aristide Cavaillé-Coll qui ignorait tout de son état proposa de le reprendre pour 2.500 francs dans son devis pour le nouvel instrument.
Malheureusement au moment de son démontage, il tombera en poussières et Cavaillé-Coll se plaindra amèrement de ne pas pouvoir en tirer plus de 500 francs.




La nouvelle église de 1855 parue toujours inachevée avec sa vieille façade romane.

En 1890 le clocher menaçant de s'effondrer, le Conseil de Fabrique décide de compléter l'édifice et d'achever les travaux initiés plus de quarante ans auparavant.

Il est prévu d'effectuer les travaux en deux parties. Les fonds nécessaires à la réalisation de la première partie étant disponibles, les travaux commencent en 1891. Mais ils doivent s'arrêter en 1894 car les caisses sont vides pour entamer la seconde partie...

Il faudra attendre 1897 pour qu'enfin la nouvelle façade soit terminée, mais avec une seule tour carrée au lieu des deux tours octogonales avec flèches prévues initialement par l'architecte.





Le projet de l'architecte Eugène LOUPOT
(1890)